Pour noel…allez faire un tour en librairie !
NON, la crise du livre n’a pas encore lieu.
Bien que ce soit environ un million de livres électroniques vendus en France en 2011, cela reste une faible part (moins de 0,5%) des ventes totales du marché. Pourtant les professionnels de l’édition envisagent la possibilité d’une progression de 2012 à 2015 pour que l’e-book atteigne les 6% de chiffres.
Les maisons d’édition et la distribution spécialisée s’organisent donc. Les trois enseignes phares du commerce de biens culturels dématérialisés (Amazon, Fnac et Itunes) caracolent en tête grâce à leur maîtrise de l’ensemble de la chaîne (catalogue d’ouvrages; liseuses…plates-formes de téléchargement).
Mais attention, Google s’attaque au secteur : Google Play a ouvert son linéaire virtuel d’e-books.
Culture de l’imprimé versus culture numérique…
La protection du marché et de la tarification appliquée par la distribution est organisée en France par la loi Lang (1981) étendue depuis peu (2011) au livre électronique, favorisant l’existence du prix unique du livre (exception française…). Cela a pour conséquence sur le plan de la distribution d’une répartition presque équitable pour chaque circuit. Les grandes surfaces spécialisées auraient un peu moins de 25% du marché, les librairies un petit 20% … ce qui laisserait un 5% facile à atteindre pour la distribution électronique.
Tiens, mais qui vendrait les 50 autres pourcents du marché ?
La réponse dans un autre article !