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Amazon Go : une superette sans caisse !

Amazon Go (en test par les employés d’Amazon à Seattle) est la première superette (170m²) où vous entrez avec votre smartphone (et l’appli qui va bien) et sortez sans passez par la phase “attente aux caisses”.

Effectivement, le lieu est équipé pour vous identifier ainsi que tout ce que vous emportez réellement comme courses. Votre compte client est ainsi débité du montant de vos achats puisque votre trace numérique est entièrement analysée (ce que vous prenez, ce que vous reposez en rayon etc…).

Avez-vous envie réellement de gagner du temps et ne plus pouvoir contrôler votre facture avant de quitter un lieu ?
Allez, on peut encore gagner plus de temps…. demandez à Big Brother de choisir pour vous vos achats dans un budget forfaitaire pré-établit et venez juste récupérer votre boîte (la solution du Drive est donc optimisable).

Vous aurez ainsi la surprise du chef qui tiendra compte de vos habitudes, de votre profil et de la date de consommation. Vous ne perdrez plus de temps à choisir ni à discuter avec un humain qui vous empêche de circuler dans les rayons, vous éliminez ainsi le stress et les angoisses liées à un acte d’achat.
Attention ce n’est pas illogique, sachant que cela était l’un des modèles économique d’antant. Il y a longtemps, vos grands-parents rentraient dans une boutique, demandaient à l’épicier de fournir des produits (que le dit épicier avait sélectionné) et vous repartiez avec votre liste de course réglée rubis sur ongle ou bien notée dans le livre de compte de l’épicier, qui vous faisait ensuite payer la totalité à la semaine ou au mois. Et si le bonheur était dans le non-choix pour gagner sur notre temps de vie au lieu de perdre du temps en raison de la multitude de marques et d’offres différenciées qui existent ?  

Et si on se place côté commerçant, c’est génial… car vous n’avez plus à gérer le problème de la démarque inconnue puisque tout ce qui sort du magasin est identifié et facturé.
Bon il faudra optimiser la gestion des produits cassés, périmé, consommé sur place, non-arrivé en rayon ou non-conforme… Mais c’est bien, on arrive à supprimer un poste dont le coût est important dans la relation client… Est-ce une vrai fausse bonne idée ? l’avenir nous le dira !

 

 

 

LSA : actualité packaging au SIAL avec lanvin

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(extrait de LSA n° 2435)

«Je suis fou du chocolat Lanvin ! » déclamait, avec brio, Salvador Dali, les moustaches redressées, dans une publicité télévisée de la griffe bourguignonne restée célèbre. Nous sommes en 1970, et la marque créée par Auguste Lanvin, au début des années 20, est alors associée pour longtemps à l’audace et à l’exubérance du maître. Mais cette popularité ne suffira pas à lui assurer l’indépendance. Connue pour ses escargots – forme inventée par Pierre en 1943, et dont la recette pralinée est restée inchangée depuis –, la marque en bave, entre la hausse des matières premières et le blocage des prix mis en place par le gouvernement Barre.

En 1977, Étienne Lanvin, le petit-fils du fondateur, se laisse avaler par l’anglais Rowntree-Mackintosh, lui-même croqué par Nestlé en 1988. Depuis, les chocolats Lanvin se traînent. La dernière communication télé remonte à 2001. Une hibernation qui touche à sa fin. « Il était temps de réagir », reconnaît Valérie Bréard, directrice de marques, division chocolats, de Nestlé. Le suisse a décidé de réveiller cette belle endormie, en lui insufflant de la modernité et de la gaieté pour émerger en magasin. Avec un logo tout en rondeur et en spirale, un code couleur fuchsia, doré et blanc, pour installer la marque dans un univers plus festif, et un nouveau slogan : « Osez la gourmandise qui a du style. »

Nouveaux packagings

À suivre également, le lancement d’un praliné à l’orange, et l’arrivée dans les assortiments de 14 nouveaux chocolats. « Nous vendrons aussi des truffes sous la marque Lanvin, et des petits sapins contenant trois escargots, un format pour les achats d’impulsion qui précèdent généralement le mois de décembre », ajoute Valérie Bréard.

Les packagings ont été repensés avec une approche plus premium des chocolats de fêtes, une catégorie qui a généré 625 millions d’euros de ventes en dix semaines, de mi-octobre à fin décembre 2015. « Nous allons proposer des boîtes métal plus propices aux cadeaux, et nous arrêtons les boîtes rectangulaires des assortiments pour passer sur le format carré des chocolatiers », reprend Valérie Bréard. L’intérieur des boîtes a été retravaillé pour davantage de mouvements, à la source des noms des différentes collections, baptisées Tourbillon, ou Spirale…

Enfin, un nouveau segment de boîte prestige, autour de 14 €, a été réalisé avec un gaufrage, des rubans et des bonbons emballés. La PLV et les présentoirs sont en adéquation, avec des meubles en forme de sapin et des boutiques chocolatières. « Nous avons prévu 4 000 jours d’animations en magasins », précise Valérie Bréard. Nestlé soutiendra cette refonte par une publicité télévisée, du 28 novembre au 23 décembre 2016, réalisée par l’agence JWT. La marque promet un ton audacieux. Cette fois, elle ne s’appuiera pas sur un ambassadeur. Trouver un successeur à Dali aurait été, il est vrai, une entreprise totalement… surréaliste !

En dates

  • 1921 :  Auguste Lanvin rachète une chocolaterie à Dijon
  • 1943 :  son fils, Pierre, invente les escargots
  • 1970  : pub télévisée avec Dali
  • 1977  : Rowntree fait l’acquisition de Lanvin
  • 1988  : Nestlé reprend Rowntree

En chiffres

  • 22 M?€ de CA en 2015, +?14,6%
  • 36,6 M d’escargots Lanvin dévorés en 2015
  • 90% de tauxde notoriété

Source : Lanvin

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Le packaging connecté : cela arrive vite !

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Vu sur GraphiLine

Un packaging de poisson qui bouge lorsque les clients approchent. C’est le dernier exemple en date de packaging connecté qui a fait le buzz dans le monde de la com. Grâce au Wifi et à des capteurs de mouvements, l’emballage réalise une série de mouvements et de sauts à l’approche des clients.

L’idée est de simuler la fraîcheur du poisson et bien sûr de se démarquer des autres produits. Ce concept a été développé par l’agence polonaise Young & Rubicam pour la gamme de poissons surgelés de l’enseigne Mila. Il témoigne de l’effort des marques pour créer des emballages qui sont repérables directement et qui attirent l’œil du client. Pour résumer, les bons packagings sont ceux qui sortent du lot.

Dans cette perspective, le packaging connecté est promis à un bel avenir. Outre le fait qu’il doit être pratique et apporter les informations que le consommateur recherche, l’emballage connecté a aussi vocation à être “fun”.

On pense notamment à l’opération Tetra Pak Cartoons, qui s’adresse cette fois aux enfants. Réalisée en 2014 et 2015 sur des bouteilles de lait et de jus de fruits, elle consiste à faire participer les enfants aux aventures de trois personnages dans un univers mélangeant réel et virtuel grâce à la réalité augmentée et l’utilisation d’un smartphone ou d’une tablette. À noter que dans cet exemple, la démarche de Tetra Pak se veut à la fois ludique et éducative puisque les animations portent sur des thèmes comme la gestion des forêts, le recyclage, ou encore la biodiversité.

La filière de l’emballage est aujourd’hui le huitième secteur industriel de France avec un chiffre d’affaires de près de 23 milliards d’euros.

 

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Actualités de l’emballage….

Tous les produits de consommation courante nécessitent des emballages.

Il sont là pour accompagner le transport entre l’unité de production et les points de distribution, pour assurer la protection entre le point de ventes et le lieux où le produit doit être consommé, assurer le stockage et la protection du produit… bref l’emballage, le packaging a de multiple fonctionnalités et usages.

Vous souhaitez en savoir plus, suivre les tendances de l’emballage ?
Alors prenez le temps de consulter le magazine de l’INDP.

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Le doux parfum des circuits de distribution

Lorsque vos produits sont sur un secteur dont les acteurs se positionnent entre le secteur du luxe et ceux de la PGC (Produits de Grande Consommation) il y a fort à parier que vous deviez prendre les bonnes décisions dans votre stratégie de circuits de distribution. Lorsque le “channel” rime avec “Chanel n°5”, observons l’exemple des Parfums de corps.

La distribution sélective et spécialisée : vous pouvez faire le choix des 4 mousquetaires(Séphora, Nocibé, Marionnaud, Douglas) qui assurent 50% des ventes du secteur, ou bien,  d’être encore plus luxe et sélectif, avec vos propres boutiques comme l’ont fait, au siècle dernier, les précurseurs du secteur en visant des lieux servant leur image (Paris, New-York, Londres…).

Les grands magasins : à l’origine de la démocratisation de l’usage du parfum en France (grâce notamment au parfumeur François Coty et Au Bon Marché), ce canal (les Galeries Lafayettes, Le Printemps…) attire une clientèle hics et on peut y retrouver toutes les tranches d’âges souhaitées. Les volumes de ventes sont en progression dans ces magasins ce qui n’est pas à négliger. Les grands magasins tiennent le flambeaux (en 2010) à +3,3% valeur à parc constant alors que les chaînes de parfumeries suivent à +1,7%, mais sous le seul effet mécanique de l’extension de leur surface

Les parapharmacies : parce que votre gamme est cohérente et que vous proposez parfums, maquillages et produits de beautés, il est tout à fait utile de retenir ce circuit qui assure plus de 15% des ventes du secteur. La caution “médicale” de ce circuit de vente rassure une clientèle soucieuse de son bien-être et qui veut prendre soins de sa peau, de son corps, bref, de son enveloppe charnelle.

La grande distribution : propose surtout des eaux de toilette et parfums d’entrée de gamme, mais assure environ 30% des ventes de parfums et de cosmétiques. L’évolution des agencements au sein des GSA (Grande Surface Alimentaire), ainsi qu’un consommateur décomplexé dans son sourcing en période de crise, fait que l’on peut imaginer une part de marché maintenue voir grandissante de ce canal des ventes.

L’e-commerce : à partir du moment où le consommateur connait votre produit (car il est évident qu’un parfum doit pouvoir vous offrir une expérience olfactive pour vous inciter à l’achat) il sera sur la toile et n’hésitera pas à commander fidèlement son parfum ou celui qu’il va vouloir offrir….

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Alors oui, le secteur du parfum et des cosmétiques change au fil du temps, des époques et des tendances pour s’adapter aux marchés. Lorsque François Coty crée sa société en 1908, la grande distribution n’existe pas. Il réussit tout de même à vendre 36 millions de “poudre pour le visage”  à travers le monde en 1925 par ce qu’il à compris qu’au delà de faire un parfum pour chaque femme de la planète, une femme apprécie d’avoir un ensemble de produits dont la vocation est de la rendre encore plus belle. Aujourd’hui la société Coty gère environ 36 marques (dont de nombreux parfums de stars) dans le grand univers des fragrances et s’est éloignée de l’image grand luxe proposé par le fondateur à toutes les femmes. Alors, stratégies, visions, intuitions, motivations, convictions, évolutions, adaptations…. doivent nourrir votre réflexion dans les choix marketing et aussi de votre channel-mix !

Rihanna et savoir-faire dans le prêt-à-porter…

Demain, Porte de Versailles, plusieurs salons professionnels vont ouvrir leurs portes : Who’s Next (prêt-à-porter…) Fame (créateurs…)  Première classe (accessoires de mode…) le salon international de la lingerie…sans la présence de Rihanna !

OUI, la chanteuse et danseuse, originaire des Barbades, se prépare pour le lancement de sa collection seulement en février (à Londres). Mais comment fait-elle, alors que depuis 2005, elle sort quasiment un album par an ?
Disons que sa carrière ne laisse rien au hasard. Effectivement après s’être prêtée au jeu du mannequina pour Emporio Armani Underwear et Armani Jeans, après avoir fait avec Armani sa propre collection (T-shirt, vêtements, lingerie…), c’est au tour de River Island !

Rihanna

Rihanna va réaliser son rêve en lançant sa collection  “Dream” (Rêve), lors de la Fashion Week de Londres, dont les podiums vont dévoiler les vêtements créés pour la marque River Island. Rendez-vous le 16 février  !

Vous souhaitez en savoir plus ? Laissez donc vos coordonnées à Rihanna, (enfin au service marketing de River Island).

Pour noel…allez faire un tour en librairie !

NON, la crise du livre n’a pas encore lieu.

Livre électronique : domaine public
Bien que ce soit environ un million de livres électroniques vendus en France en 2011, cela reste une faible part (moins de 0,5%) des ventes totales du marché. Pourtant les professionnels de l’édition envisagent la possibilité d’une progression de 2012 à 2015 pour que l’e-book atteigne les 6% de chiffres.

Les maisons d’édition et la distribution spécialisée s’organisent donc. Les trois enseignes phares du commerce de biens culturels dématérialisés (Amazon, Fnac et Itunes) caracolent en tête grâce à leur maîtrise de l’ensemble de la chaîne (catalogue d’ouvrages; liseuses…plates-formes de téléchargement).
Mais attention, Google s’attaque au secteur : Google Play a ouvert son linéaire virtuel d’e-books.

Culture de l’imprimé versus culture numérique…
La protection du marché et de la tarification appliquée par la distribution est organisée en France par la loi Lang (1981) étendue depuis peu (2011) au livre électronique, favorisant l’existence du prix unique du livre (exception française…). Cela a pour conséquence sur le plan de la distribution d’une répartition presque équitable pour chaque circuit. Les grandes surfaces spécialisées auraient un peu moins de 25% du marché,  les librairies un petit 20% … ce qui laisserait un 5% facile à atteindre pour la distribution électronique.

Tiens, mais qui vendrait les 50 autres pourcents du marché ?

La réponse dans un autre article !