On peut être, plutôt pour, ou plutôt contre, le message de cette campagne non-marchande pour la journée du 1er décembre 2009.
Une chose est certaine, c’est qu’il n’est pas possible d’avoir un avis contraire à la nécessiter de poursuivre la sensibilisation de tous des risques du SIDA.
Alors, sortez couvert !
Créer une marque repose parfois sur un parcours où l’on rencontre des mots. “L’atelier cortical vous dites ?” voici quelques informations qui vont vous éclairer sur la partie corticale.
Le fonctionnement du cerveau humain est un territoire de recherche formidable pour les scientifiques. En 1967 Paul Mac Lean présente sa théorie du cerveau « tri-unique ». Selon son approche, 3 grands modes de fonctions organisent la gestion : le cerveau reptilien nous aide à piloter les pulsions et les mécanismes automatiques de protection, le système limbique gère les émotions, et enfin c’est notre cortex qui nous permet de manipuler le conceptuel.
Fort de cela, Herrmann présente en 1978 un modèle global du cerveau avec une représentation schématique utilisant un découpage en quatre zones : cortical gauche, cortical droit, limbique gauche et limbique droit. Tout humain utiliserait alors, en fonction de ses propres préférences cérébrales, 4 modèles de pensée : l’analyste, l’organisateur, le visionnaire et le communicateur.
En quoi cela nous est utile d’en être conscient ?
Application immédiate dans nos métiers :
Alors si vous souhaitez que l’on décortique la situation et le contexte pour réaliser un diagnostic et accompagner la mise en œuvre des solutions, L’atelier cortical est à votre écoute !
Il est parfois des causes pour lesquelles il faut savoir accepter la critique du marketing, de la publicité et de la communication.
Voici donc un lien qui va vous permettre de mieux comprendre de quoi il s’agit : REGARDEZ !
Maintenant que vous savez de quoi on parle, il est évident que pour la protection des jeunes (cible relativement influençable) face aux dangers pour leur santé, nous ne pouvons qu’accepter la critique.
Ceci étant dit, nous nous posons une question. Est-ce que les créatifs travaillant sur cette campagne de prévention manquaient d’inspiration ? Effectivement, il est assez facile de lister et collectionner les actions de communication et de marketing d’un secteur. Etre en mesure de proposer un concept de campagne dont l’éthique sera respectueuse de la cible et de l’annonceur, n’est pas forcément aussi aisé.
Ceci dit, doit-on pour autant interdire certains secteurs économiques d’utiliser la publicité, la communication… ? En tant que professionnels, nous ne pouvons que dire non ! Il serait plus efficace d’interdire l’activité relative à ce secteur directement, mais dans ce cas il faut être en mesure de proposer une solution alternative aux personnes qui vivent grâce à ce secteur. Et c’est là, qu’à nouveau, le marketing intervient. Les expertises sont bien chez ceux qui maitrisent le marketing pour trouver des solutions sur un marché. Les économistes ne sont que des observateurs. Les politiciens sont parfois des législateurs. Les médias restent des intermédiaires entre tous les protagonistes d’une société.
Alors OUI il faut utiliser le marketing pour les actions de prévention de la santé.
Alors NON, il ne faut pas interdire à un secteur légal de communiquer.
Alors OUI, il faut protéger les plus faibles, les plus influençables.
Alors NON, il ne faut pas interdire la pub à un secteur, sinon il doit se tourner vers d’autres solutions qui sont parfois “limite” sur le plan de l’éthique professionnelle.
A l’attention des créatifs qui ont travaillé avec l’OMS sur cette campagne : les médias de masses existent depuis fort longtemps et sont très encadrés, les outils de communication hors-média évoluent et peuvent être quasi-infini (parfois sans aucun cadre ou contrôle possible)… faire une loi seulement sur la communication n’est pas une solution (s’attaquer au plus visible, c’est oublier d’analyser la cause première)… interdire l’activité légale stimule souvent le marché illégal… merci la prochaine d’imaginer un concept créatif de prévention destiné à installer durablement le réflexe de non-consommation de ce type de produit. Inspirez-vous des échecs commerciaux d’anciennes activités économiques, de flop de certains produits et faites fonctionner vos neurones pour ouvrir une voie nouvelle. Allez, on ne vous en veut pas !