Le téléphone à cadran…

Souvenez-vous, le 22 à Asnière ! C’est un sketche célèbre de Fernand Raynaud, oui un comique célèbre dans les années 1950, 1960…

Justement, savez-vous qu’en France, il existait une multitude de centraux téléphoniques où travaillaient “les jeunes filles du téléphone”. A l’époque, les téléphones pouvaient être à manivelle, et pour joindre un correspondant vous deviez connaître son numéro (à 2 chiffres par exemple),  que l’opératrice vous réponde, qu’elle appelle l’opératrice du standard le plus proche de votre correspondant et que les deux opératrices branchent les fiches pour relier les deux lignes, celle de votre correspondant et la votre !

C’est donc dans les années 1970, avec le déploiement complet des standards automatique qu’en France,  que le téléphone dispose d’un cadran rotatif (puis à touches), vous permettant de composer vous-même le numéro.

Aujourd’hui certains téléphone mobile vous propose d’écrire des SMS, c’est à dire des messages de 160 caractères à l’aides des touches de 0 à 9 du téléphone. Saviez-vous que cette logique était déjà là avec les téléphones à cadran ?
Effectivement, pour joindre un correspondant on pouvait, dès 1912, indiquer les 3 premières lettres du central téléphonique dont il dépendant (O-D-E pour le central ODEON à Paris par exemple) puis les 2 ou 3 ou 4 chiffres (qui correspondaient à son “ordre d’abonnement”, exemple le 169ème abonné du central). Du coup les téléphones à cadran rotatif ont toujours eu une fonction de codage de lettres !