Dans l’univers professionnel nous sommes souvent confrontés à l’emploi d’un vocabulaire jargonnant….
Il y a des modes liées à la sociologie, d’autres aux contextes techniques…. enfin voici un court article au sujet des mots utilisés au fil du temps pour désigner ou distinguer l’orientation d’une feuille porteuse d’un texte, d’un message.
Aujourd’hui beaucoup de personnes parlent de format « PAYSAGE » pour nommer une page dont la largeur est plus importante que la hauteur et « PORTRAIT » pour l’inverse, c’est à dire dans le cadre d’une page rectangulaire celle qui a une largeur plus étroite que sa hauteur.
Ces mots, « portrait » et « paysage » viennent de la désignation dans le vocabulaire de la micro-informatique et vous les avez découvert avec votre logiciel de traitement de texte et/ou avec l’usage de votre imprimante de bureau.
Or, dans le jargon de l’imprimerie on parle plus volontier d’un « format à l’italienne » (=paysage) et de format « à la française » (=portrait). Lorsqu’un jeune professionnel du monde de la création graphique ou de l’imprimerie emploi ces mots, il montre immédiatement qu’il connait son jargon. Pourtant, il n’est pas certains que ses collègues d’un âge plus avancé, puissent lui dire depuis quand ces termes sont employé, ou bien même, ce qui pouvait exister avant.
Avant que le papier soit d’origine végétale, pour une fabrication en grande quantité, il était d’origine animale. C’était le fameux « PARCHEMIN« . Un parchemin était fait à partir d’une peau animale traitée (mouton, chèvre…) car le PAPYRUS était un monopole égyptien. Le parchemin est utilisé du 2è au 9è siècle au proche-orient et durant tout le Moyen-Âge en Occident. Il faut dire qu’à l’époque le support écrit était manuscrit. On pouvait alors rencontrer trois types de documents.
Le ROTULUS, qui est un document d’une seule feuille qui se roule verticalement, sur lequel on écrit tout à la suite de haut en bas. C’est donc une feuille en format à la française.
Le VOLUMEN, qui désigne aussi une seule feuille mais qui se déroule à l’horizontal, sur laquelle on écrit par blocs de texte qui se suivent à l’orizontale.
Le CODEX, c’est la première forme du livre, par conséquent il est composé de plusieurs pages.
Voilà de quoi alimenter les discussions entre le photocopieur et la machine à café !