Avec les périodes de confinement, après les apéros zoom, voici une remote interview « parcours de vie » qui permet de comprendre comment les créatifs peuvent s’inclure dans le monde des agences de communication et comment leurs métiers s’adaptent face à la pandémie.
Interview d’Antoinette RIBAS faite par Grégory FEREMBACH
Interview d’Alexia VINDRET faite par Grégory FEREMBACH
Interview de Laura Canzano faite par Grégory FEREMBACH
DJ Zebra & les Bootleggers United vous présentent Carmen trap : Entre inspiration décalée, humour et culture zic ! Allez, cela détend (sinon vous pouvez aussi chk celui-ci
BBDO Paris, connue sous le nom de CLM BBDO, agence mythique pour de nombreux créatifs de la pub annonce sa fermeture après plusieurs décennies de bons et joyeux services.
On doit aux équipes de cette enseigne du réseau Omnicom quelques-unes des campagnes marquantes de l’histoire de la publicité française pour des marques nationales et internationales fortes telles Apple, Eram, Kookaï, Mamie Nova, Mercedes, Total, Tropicana…
Le covid, la perte de budgets en 2019 et en 2020, et notamment celui qui représentait alors presque la moitié du chiffre d’affaires de l’agence, le groupe Mars ont eu raison de cette belle structure. Souhaitons que les anciens de cette agence qui se trouvent actuellement actifs dans d’autres réseaux puissent essaimer les 57 personnes à la recherche de nouveaux challenges. Dommage qu’il ne s’agisse pas d’un scénario similaire avec belle action.
Manager une équipe dans un contexte de gestion de projet, quelques tips à suivre
Régulièrement une équipe peut rencontrer des difficultés pour créer et maintenir la cohésion entre ses membres. Deux situations peuvent découler de cela : impulser la volonté de créer du lien et renforcer le travail en équipe, décider de la fin de l’équipe et alors cultiver l’individualité et la mosaïque des egos.
Alors qu’appelle-t-on la cohésion d’équipe ? C’est l’union, la solidarité et la complicité que peuvent avoir les membres entre eux. Souvent, pour arriver à un état de cohésion minimum, il est indispensable que les managers agissent pour le stimuler. Ensuite, les profils des équipiers font le reste.
Deux variables sont généralement évoquées en tant que nécessité pour que la cohésion d’équipe existe :
la compréhension de soi (Comment puis-je apporter ma contribution à cette équipe ? Quels sont mes atouts et mes points faibles ?…)
la compréhension des autres (Comment puis-je compléter ce qui manque dans l’équipe ? Que faire pour mieux interagir avec les autres membres ? Comment mettre à profit de l’équipe les champs de compétences et les talents présents ? …)
Afin de cerner vos opportunités d’action vers les membres d’une équipe vous pouvez mettre à profit les concepts suivants. Sur le plan universitaire, on peut retrouver et exploiter les travaux sur les styles sociaux de Ned Herrmann avec ceux sur les rôles d’équipe de Meredith Beldin. Ces deux outils se basent surle comportement et non sur la personnalité.
Herrmann : point de rencontre entre les sciences sociales et sciences du naturel
Le fonctionnement du cerveau humain est un territoire de recherche formidable pour les scientifiques. En 1967 Paul Mac Lean présente sa théorie du cerveau « tri-unique ». Selon son approche 3 grands modes de fonctions organisent la gestion : le cerveau reptilien nous aide à piloter les pulsions et les mécanismes automatiques de protection, le système limbique gère les émotions, et enfin c’est notre cortex qui nous permet de manipuler le conceptuel.
Fort de cela, Herrmann présente en 1978 un modèle global du cerveau avec une représentation schématique utilisant un découpage en quatre zones : cortical gauche, cortical droit, limbique gaucheet limbique droit. Tout humain utiliserait alors, en fonction de ses propres préférences cérébrales, 4 modèles de pensée : l’analyste, l’organisateur, le visionnaire et le communicateur.
Ainsi les 4 zones définies correspondent aux 4 modèles de pensées :
• Analyste = Cortical Gauche • Organisateur = Limbique Gauche • Communicateur = Limbique Droit • Visionnaire = Cortical Droit
En quoi cela nous est utile d’en être conscient ?
Application immédiate dans nos métiers :
l’analyse établit un diagnostic,
le visionnaire propose des approches et des solutions,
l’organisateur gère le projet,
le communicateur fait savoir ce que l’on fait.
Dans la constitution d’une équipe on peut choisir d’assembler des personnes ayant des profils similaires pour stimuler des synergies et des personnes complémentaires afin de provoquer des émulations.
Un membre de l’équipe qui utilise de préférence son cortical gauche est un équipier qui est tourné vers l’analyse, qui aime se baser sur des faits, axés vers la technique et qui a le sens critique.
Vous pouvez détecter les comportements d’une personne qui utilise de préférence son limbique gauche en observant les indicateurs suivants : prudent elle n’aime pas prendre de risques, elle structure bien son discours et ses idées car elle s’attache à la forme et aime les détails. C’est un collaborateur qui est organisé et qui apprécie laplanification(et un peu moins l’imprévu).
Après il y a ceux qui ont la tendance d’utiliser plus particulièrement les aires droites du cerveau. Une personne au profil de communicateur va exploiter son limbique droit et apprécier la gestion des relations interpersonnelles car elle est tournée vers l’émotion, éventuellement la spiritualité, mais est plutôt kinesthésique (ressenti par le touché, la manipulation des choses et moins attirée par le conceptuel), elle est souvent ancrée par ses valeurs et sa vision de l’idéal. Le visionnaire s’appuie sur son cortical droit car c’est une personne intuitive, qui aime avoir une vue d’ensemble des choses (vision holistique) car elle manie facilement les concepts, ce qui l’aide dans la créativité. Son esprit de synthèse et d’interprétation du monde qui l’entoure en fait un moteur dans un groupe, une équipe, car le visionnaire a ses pensées orientées vers le futur.
Rôles de l’équipe de Belbin
Le modèle de Meredith Belbin, psychologue britannique, a formalisé 9 rôles contribuant à la réussite d’une équipe. Ces rôles sont généralement présentés en 3 familles :
rôles orientés sur laréflexion,
rôles orientés sur l’action,
rôles orientés sur la relation.
Comme pour les modes de pensée, une même personne peut dans une équipe assumer différents rôles dans différents contextes. Pour exploiter et mettre à profit ces notions, le manager qui supervise sans prendre part sur le plan productif, aura besoin dans l’équipe d’un leader coordinateur ou propulseur et, en fonction du projet géré de plusieurs autres profils de rôle :
Organisateur (discipliné, organisé, efficace),
Propulseur (dynamique, exigeant),
Perfectionneur (travailleur, fiable, anxieux),
Concepteur (créatif, imaginatif),
Priseur (modéré, stratégique, discernement),
Spécialiste (dédié, compétent, expertise),
Coordinateur (mature, confiant, délégatif),
Soutien (sociable, perceptif, sensible),
Promoteur (extraverti, enthousiaste, liant.
Pour donner plus de chance de réussite à un projet, le manager doit réfléchir à la composition de l’équipe en se posant au moins les 2 questions suivantes :
« Quelles compétences pour contribuer au projet, à l’équipe ? »
« Qui pour contribuer au sein de cette équipe, dans quel rôle ? »
Comment travailler sur la cohésion avec ces modèles ?
Ces modèles apportent des indications aux managers. L’intégration de ces concepts et la mise en application est facilitée lorsque le manager doit gérer un nouveau projet. Ainsi il assemble les compétences a priori et les rôles a priori, et peut observer les résultats de progression sur l’équipe et affiner quand et comment ajouter de nouveaux entrants dans l’équipe par exemple.
Il n’y a pas de recette miracle en nombre et en composition d’une équipe. En revanche, lorsque des profils ne sont pas présents ou exploité, il se peut que cela provoque des dysfonctionnements dans l’équipe. Pour exemple, avec un surnombre de profils analytiques et de communicateurs, l’équipe peut devenir après plusieurs phases et étapes improductives. Des rôles orientés actions et personnes avec un mode de pensée d’organisateur boosteront les étapes suivantes du projet de l’équipe.
Le manager pourra aider le leader d’équipe à développer ou resserrer les liens entre les différents membres en tenant compte des 4 profils préférentiels et des 9 rôles. En programmant un atelier de team-building qui aura au préalable permis aux membres de se profiler à l’aide d’un questionnaire par exemple. En commençant l’atelier, chaque membre pourra découvrir (ou redécouvrir) ses préférences. En s’impliquant dans des jeux pédagogiques l’équipe peut alors ressentir les variables de rôles contribuant à mieux se connaître soi-même et ses équipiers. Idéalement, l’atelier de team-building peut s’organiser en début ou en préalable du projet ce qui limite les effets des postures freins de certaines personnes qui sont « orientées tâche à accomplir ». L’atelier team-building peut alors intégrer aussi des animations autour des techniques d’idéation.
Le studio travaille sur l’habillage graphique d’un nouveau projet web : une plateforme de présentation des services d’un réseaux de consultants qui sont aussi dans l’univers de la formation. Un logo, des pictos, une personnalisation de l’interface et des extensions de la solution web envisagée par les utilisateurs…..
Bientôt plus d’information à propos de ce site internet…
Dom Tom Cup 2020 : le tournoi de football Ultramarin reviendra en 2021
Annulation de l’édition La crise sanitaire et la situation d’urgence liée au COVID-19 touchent l’ensemble des populations, mais aussi les communautés sportives. Afin de garantir la santé, la sécurité de tous ceux qui étaient engagés dans la préparation du tournoi, les membres du Staff technique et sportif, en accord avec la proposition du Directeur du Tournoi, ont collégialement décidé d’organiser la 10ème édition de la DTC seulement en 2021. Aujourd’hui personne ne peut prévoir quelles seront les variables de la situation sanitaire le 20 juin prochain, ou encore les conséquences des mesures de confinement sur la santé des sportifs. Également, les incertitudes relatives à l’interdiction actuelle de la tenue de manifestations rassemblant un large public jusqu’à la mi-juillet rendent impossible la préparation d’un simple report de date, ou d’une organisation s’intégrant aux calendriers sportifs de la saison en cours et de la suivante. En effet, pour préserver de façon responsable la santé de tous, sportifs, visiteurs, partenaires, prestataires et fournisseurs, le comité d’organisation de la DTC a décidé de retenir l’annulation de la programmation en 2020 du tournoi.
Un rendez-vous en septembre 2020 ? À noter qu’un projet de rendez-vous hommage-solidaire est à l’étude pour le mois de septembre 2020, en fonction des possibilités que la situation sanitaire et économique permettra de mener (ou pas).
Soyons tous vigilants et adoptons les gestes qui protègent et sauvent.
EN BREF :
- Dates impactées par l’ANNULATION : week-end des 20 et 21 juin 2020 et samedi 17 juin 2020
- Un événement hommage-solidaire : à l’étude pour septembre 2020
- Prochaine édition : bientôt les dates de la 10ème édition en 2021
La crise sanitaire qui se propage dans le monde ne doit pas faire oublier aux chefs d’entreprises que l’humain est au cœur de leurs atouts.
Lorsque la vie sembleêtre grandement en danger, chaque être humain a tendance à réagir selon ses propres critères de priorités. La situation actuelle peut, au-delà des conséquences humaines directes, impacter les activités d’entreprises, quels que soient leurs niveaux ou types de structure.
De surcroit, dans le monde actuel avec la rapidité de circulation des bonnes et des mauvaises informations (fake news) les salariés, les collaborateurs, les agents ont le droit de s’inquiéter de tout ce qui se dit. Dans un tel contexte, le chef (cadres, dirigeants, fondateurs, directeurs, président, administrateurs…) se doit de rassurer l’interne avant même de songer à l’externe qui pourtant risque de le solliciter très rapidement. Le chef peut compter sur 2 à 3 orientations stratégique pour guider ses décisions d’actions.
La fierté du métier
Comme disait ma grand-mère il n’y a pas de « sot métier », tous sont utiles à chacun. Le chef doit confirmer à chacun de ses collaborateurs qu’il a un rôle à jouer en conformité avec sa fiche de poste, mais aussi en tant que membre d’une équipe, d’une communauté d’intérêts. Ainsi, en période de crise le chef peut découvrir des ressources insoupçonnées chez ses collaborateurs. Avec le Covid-19 il se peut que vous découvriez des personnes qui ont des notions d’infirmiers ou d’hygiénistes et moins directement des « inventeurs-créatifs » qui vont avoir un sens pratique pour adapter un poste de travail aux contraintes des gestes barrières… tout actif être aime actif. Le confinement ou l’inactivité n’est pas une situation confortable sociologiquement et psychologiquement. Impliquez tous vos collaborateurs et rassemblez toutes les initiatives qui peuvent être sources et solution de progrès, durant la crise mais après aussi.
La reconnaissance du salarié
Souplesse, adaptation ne sont pas forcément les maitres mots de tous. Ceux qui vont vous démontrer leur motivation dans l’implication commune pour assurer les intérêts partagés (et pas simplement les leurs) doivent recevoir les marques de votre reconnaissanceet surtout aussi de celles de tous les autres (qui en ont bénéficié ou pas). La reconnaissance au travail est l’un des tout premiers facteurs de motivation et, face à une crise en cours ou terminée, la principale attente (consciente ou inconsciente).
L’exemple du Chef
L’exemplarité du Chef est, en période de crise primordiale. Cela ne veut pas dire imposer une « marche forcée » à ceux qui n’ont pas la motivation de le faire en raison de leurs craintes. La confiance cela se gagne et se mérite. Si vous n’arrivez pas à devenir un modèle que l’on a envie de suivre, d’accompagner, de ne pas laisser tomber…. il faut respecter et protéger (pour le coup, un peu comme un officier militaire face aux troupes) son équipe des risques (ici sanitaire et psychologique) pour renforcer l’adhésion au groupe. Ce sont parfois les plus petites attentions cumulées qui font la différence et non les décisions peu cohérentes et impératives. Il n’est pas évident de prendre du recul sur son mode de management, alors il ne faut pas hésiter à solliciter des avis extérieur et obtenir un feedback d’un regard extérieur. C’est en période de crise qu’un management participatif est un atout pour faire face.
Télétravail ou pas ? Il faut être conscient que généralement les actifs en télétravail sont hyper productif car ils ont moins de sollicitations perturbatrices. Pour autant il faut trouver un bon équilibre en distanciel et présentiel pour équilibrer le besoin de contact social, avec du contact à distance (merci internet et les solutions de téléphonie et de vidéo).
Ce qu’il faut éviter : le droit de retrait ! Il est préférable de trouver des missions nouvelles qui seront utiles à tous, et qui sembleront plus « safe« , plus acceptables. Si toutefois les personnes concernées ne se sentent pas capables de faire face au danger estimé, il devient complexe de maintenir du lien, mais pas impossible de prendre des mesures adaptées. Une crise est toujours transitoire car limitée dans le temps.
Et vous, qu’avez-vous mis en place en matière de communication vers vos équipes ?
Après la Chine, l’Espagne ou l’Italie, la France doit faire face à la pandémie Covid-19.
L’état français indique et actualise des recommandations d’hygiènes, des procédures liées au confinement ou au travail, et des conditions pratiques à suivre dans le contexte de l’urgence sanitaire dans laquelle le pays se trouve.
Les familles endeuillées durant cette période vont malgré tout devoir respecter toutes les consignes et les procédures liées à l’organisation des obsèques (que le défunt soit décédé du covid-19 ou non).
Étant donné que la région parisienne est plus impactée que d’autres (en raison du volume de population) nous avons sélectionné le site Pompes Funèbres 75 qui délivre des informations liées à l’organisation d’obsèques et qui a mis en place une page actualisée sur les directives et procédures impactant les familles de défunts covid-19.
L’expression « buyer persona » désigne en fait le « profil d’acheteur ». Il est une représentation abstraite du client parfait. Le profileur qui va le décrire va se baser sur des données qualitatives (et comportementales) et voir comment on peut transposer vers des informations quantitatives (tailles populations, résultats de sondages….). On peut aussi exploiter sa data de CRM donc de profils de clients existants réellement.
Définir pour un produit, une gamme de produits, sa marque le ou les descriptif de votre buyer persona repose sur l’envie de savoir prendre de meilleures décisions en matière d’actions commerciales, marketing ou tout simplement de communication. Trop souvent on attend des professionnels de la communication de le faire à la place de ceux qui interviennent en amont. En décrivant l’audience potentielle d’une campagne de communication, votre agence de pub l’intègre dans votre cible commerciale et donc, dans les sphères de cibles de communication. Pourtant, vos consultants en marketing auraient probablement dû mettre en place des outils et capteurs capables de générer un relevé d’informations pouvant être utilisées ensuite pour prendre des décisions éclairées et vous aider à faire des investissements plus pertinents.
Concrètement votre buyer persona est la représentation semi-fictionnelle et semi-réelle de votre client idéal. Vous devez par conséquent faire sa carte d’identité associée à sa biographie complète (son parcours, ses études, ses habitudes, ses préférences, ce qu’il déteste….) et au maximum de critères psychosociologiques (motivations, objectifs…).
Pourquoi devriez-vous consacrer du temps ou de l’énergie à construire et maintenir à jour vos informations sur votre Buyer Persona ? Tout simplement parce que c’est votre marché qui est l’enjeu. Certains vous diront même que le développement du business et des activités proviennent principalement de la connaissance de vos acheteurs, plus que de vos capacité à informer les influenceurs et vos audiences intermédiaires.
Pourquoi le digital est une source géniale ? Vous pouvez aujourd’hui collecter de l’info de vos nouveaux prospects ou de vos clients fidèles en ligne. Alors pourquoi ne pas nous demander de monter vos sondages en ligne qui vous aideront à mettre à vous ce que vous saviez ou pensiez savoir à propos de votre marché ? Notre créativité associée aux champs de compétence en marketing fondamentale ouvriront des perspectives sur des types de contenu à créer, des optimisations du tunnel de transformation, identifier de nouveaux de gisements de leads ou d’acquisition….
L’UE a la volonté depuis plusieurs années, pour protéger les consommateurs et donc les internautes, d’uniformiser au sein du marché unique les règles. Concernant celles relatives à la protection des données, la directive ePrivacy est en pourparlers afin de mieux gérer notamment l’usage des cookies sur les sites web en s’appuyant sur les orientations engagées avec la RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) de 2018. Actuellement la directive ePrivacy n’a pas franchi le cap d’un texte définitif, et il n’y a pas de calendrier précis. Elle va renforcer le marché unique numérique (MUN) en stimulant la confiance des consommateurs par une meilleure protection dans l’usage du web.
La Directive ePrivacy, c’est quoi ?
C’est un ensemble de règles destinées à renforcer la protection des données sur les citoyens européens, et que l’on peut qualifier de privées tout en circulant en ligne.
Elle va impacter fortement l’ensemble de l’industrie du numérique en touchant les entreprises dans leurs obligations ainsi que les éditeurs de logiciels et d’applications du digital.
Le principal fait important de la directive sera dans l’utilisation des cookies. Le rejet facilité des cookies pour tous les visiteurs de site web, ne devra pas pour autant empêcher leur consultation (opt-out = accès malgré tout). L’opt-in devient la règle pour l’entreprise qui va déposer des cookies sur la machine de l’internaute.
Autre impact : les éditeurs de logiciel de navigation sur internet vont devoir, si ce n’est déjà fait, suivre la logique de l’option « DNT, do not track » dans l’en-tête. Ainsi l’internaute indique de façon généralisée, en surfant sur le net, qu’il ne souhaite pas subir de tracking. Cette possibilité a été vue par le W3C (World Wide Web Consortium) et c’est déjà pris en charge par les principaux navigateurs web.
Il n’y a pas que les entreprises qui sont impactées par la directive ePrivacy, les gouvernements de l’UE aussi. Le chiffrement de bout en bout devrait devenir aussi la règle, et les États ne devront plus avoir de « backdoor » fourni par les fabricants et les éditeurs.
La directive ePrivacy est donc très impactantes dans les démarches de marketing direct via les sites web, mais elle devrait aussi prendre en compte les informations et les pratiques également du démarchage téléphonique aussi.
La ePrivacy face aux anciennes règlementations
Les directives ne sont pas à proprement parler des lois. Chaque pays de l’EU peut reprendre les orientations d’une directive européenne pour adapter le contexte légal de son pays. Il est évident que l’internet et le web sont « hors-frontière » et ce n’est pas pour autant que les acteurs du web doivent agir en « hors-la-loi ». La communauté du marché unique européen a déjà impulsé des avancées en matière de règles sur le net, notamment en 2009 avec la « directive cookie » (2009/136/CE) et aussi celle de 2002 (2002/58/CE). La directive ePrivacy sera probablement la plus précise pour fixer une orientation apportant plus d’éthique dans les pratiques loyales entre les consommateurs et les acteurs du MUN.
La RGPD a été une grande étape dans laquelle la directive ePrivacy va prendre part dès 2021 et il faut que les entreprises anticipent au mieux sont arrivée pour organiser leurs approches de marketing direct et de traçage de leurs prospects et clients via le net.
Il faut aussi que les médias du web puissent s’organiser pour fournir des statistiques d’audiences et/ou que leurs modèles économiques ne soient pas impactés par la fin de certains marchés qu’ils exploitaient par l’absence de règles.
En savoir plus sur les notions de : cookies et traceur (site de la CNIL)
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