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Faut-il ou non…….. avoir un slogan, une signature ?


JUST DO IT

Déjà, il faut se mettre d’accord sur les termes.

Un slogan c’est quoi ?

Phrase courte et facilement mémorisable, utilisée de façon répétitive pour développer la notoriété d’une marque ou d’une entreprise et faciliter l’attribution des actions de communication. Ex. : Darty, le contrat de confiance.
Le slogan est souvent la signature de la marque, mais peut être aussi utilisé simplement dans le cadre d’une campagne publicitaire ponctuellement.

Une signature c’est quoi ?
Phrase souvent présentée sous la forme d’un slogan associée à la communication d’une marque ou d’une entreprise et signifiant ses valeurs ou son projet. Ex. : la signature d’Air France « Faire du ciel le plus bel endroit de la terre ».

(extraits du lexique du Publicitor, Ed. Dunod)

Caractéristiques et enjeux
En point commun citons qu’ils sont facile à retenir et qu’à force d’investissement et de mémorisation ils représentent une valeur économique et stratégique incontestable.
De ce fait il est difficile de négliger les règles strictes de leur formulation.

Pour être légal, la phrase ne doit pas :
– être contraire aux bonnes mœurs,
– inciter à un trouble à l’ordre public,
– être de nature à tromper le public quant à l’entreprise, au produit ou au service auquel il est rattaché.

En filtre des résultats de vos séances créatives il faudra donc à exclure :
– toutes incitations à la violence,
– la vulgarité,
– les formes de discrimination (sexuelle, raciale…)
– le dénigrement sur les concurrents,
– etc.
car la responsabilité de l’entreprise fautive pourra être engagée.

Il faut également être vigilant sur le fait que votre phrase stratégique ne soit pas trop proche du slogan (actuel ou passé) d’un concurrent. Effectivement, un même secteur d’activité peut regrouper des dizaines même des milliers de concurrents. Il sera donc prudent de vérifier s’il n’existe pas de slogan similaire déjà utilisé, afin d’éviter de se voir poursuivre pour concurrence déloyale, contrefaçon … mais surtout pour ne pas perdre du temps et de l’argent à communiquer sur un territoire dont le bénéfice irait à une autre marque !

L’origine des marques… Starbuck

Moby Dick et Starbuck

En 1971, à Seattle naissait le premier Starbuck. Les 3 associés (Jerry Baldwin, Zev Siegel, Gordon Bowker) avaient envisagés plusieurs noms. Mais finalement leur choix s’est porté sur de nom d’un personnage de Moby Dick, le fameux roman de Melville. Pourquoi ce nom a finalement été retenu ? La légende urbaine à ce sujet reposerait sur la proximité du nom avec celui de la ville “Starbo” qui se trouve au pied du mont Rainier, sommet qui domine la ville de Seattle.

Alors vous aussi, prêt pour une ascension ?

Vous recherchez des conseils pour le choix du nom de votre entreprise, envie de créer une nouvelle marque pour une gamme de services ou de produits ?
N’hésitez pas à nous contacter…

Faut-il ou non ? …ne pas jeter sur la voie publique…

Question : Que dit la loi à propos de la fameuse mention “ne pas jeter sur la voie publique” que l’on trouve sur les prospectus, dépliant et autres flyers ?

Réponse : Ce qui est obligatoire c’est la mention d’identification de l’imprimeur qui a réalisé le document, ou bien le studio graphique, l’agence de communication… car les documents se trouvant sur la voie publique font l’objet des articles R.632-1 et R. 635-8 du code pénal. De ce fait la mention “ne pas jeter sur la voie publique” vous dégage partiellement et vous permettra de vous défendre dans le cas où vos documents seraient abandonnés sur la voie publique. Cela vous permet juste d’attester de votre bonne foi et de montrer que vous avez incité le public à respecter la loi et l’environnement.

Le conseil plus : attention il est interdit de distribuer des prospectus aux conducteurs ou aux occupants de véhicules circulant sur la voie publique (article R.412-52 du Code de la route).

Parfois, la photo publicitaire est un art difficile….

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Le métier de photographe publicitaire n’est pas toujours  facile. Effectivement, certains d’entre eux doivent partir en déplacement à l’autre bout du monde pour faire des prises de vues avec de jolies mannequins sur des plages paradisiaques…. dur métier.
Pour d’autres, l’exercice se complique lorsqu’il faut prendre en photo des produits industriels afin de réaliser l’étiquette qui va donner envie au consommateur d’acheter…. la difficulté réside, lorsqu’il s’agit de nourriture par exemple, dans le fait que le consommateur identifie le produit généralement à une préparation faites par un grand chef, ou tout du moins tel qu’il aimerait le voir dans son assiette au restaurant. cela doit être appétissant, graphique, tout en disposant d’assez de place pour positionner tous les textes de l’étiquette. Pourquoi cela est difficile, me direz vous ?

En parcourant ce blog vous comprendrez pourquoi ! La déception peut donc être au rendez-vous ; à méditer.

Publier en ligne votre brochure… gérez votre docuthèque !

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Combien de beaux documents, conçus par des graphistes de talents, des agences de communication sont imprimées et faiblement diffusées ?
La réponse la plus plausible est : BEAUCOUP !

Si effectivement de Guttemberg à l’arrivée de l’offset les nombreux d’ouvrages publiés peuvent être stocké dans d’énormes bibliothèques, qu’en est-il pour pour les brochures et documentations d’entreprise ? Certains ont imaginé un filon en créant des docuthèques spécialisées (notices produits, catalogues….) mais le consommateur n’est pas pas forcément ouvert au paiement à l’accès, même si service rendu il y a.

Aujourd’hui on peut compter sur de plusieurs plate-forme web qui vous permette de diffuser en ligne des pdf gratuitement, que vous feuilletez comme un livre, une brochure etc. Alors pourquoi ne pas faire d’une pierre 2 coups ? Un : en plaçant vos documents sur ces plate-forme vous les rendez disponible à tous. Deux : vous avez une docuthèque disponible en ligne pour vos collaborateurs, vos clients, vos partenaires….

Donnons l’exemple : la brochure commerciale de L’atelier cortical.

@bientôt

Vocabulaire au fil du temps….

Dans l’univers professionnel nous sommes souvent confrontés à l’emploi d’un vocabulaire jargonnant….

Il y a des modes liées à la sociologie, d’autres aux contextes techniques…. enfin voici un court article au sujet des mots utilisés au fil du temps pour désigner ou distinguer l’orientation d’une feuille porteuse d’un texte, d’un message.

Aujourd’hui beaucoup de personnes parlent de format “PAYSAGE” pour nommer une page dont la largeur est plus importante que la hauteur et “PORTRAIT” pour l’inverse, c’est à dire dans le cadre d’une page rectangulaire celle qui a une largeur plus étroite que sa hauteur.
Ces mots, “portrait” et “paysage” viennent de la désignation dans le vocabulaire de la micro-informatique et vous les avez découvert avec votre logiciel de traitement de texte et/ou avec l’usage de votre imprimante de bureau.
Or, dans le jargon de l’imprimerie on parle plus volontier d’un “format à l’italienne” (=paysage) et de format “à la française” (=portrait). Lorsqu’un jeune professionnel du monde de la création graphique ou de l’imprimerie emploi ces mots, il montre immédiatement qu’il connait son jargon. Pourtant, il n’est pas certains que ses collègues d’un âge plus avancé,  puissent lui dire depuis quand ces termes sont employé, ou bien même, ce qui pouvait exister avant.

Avant que le papier soit d’origine végétale, pour une fabrication en grande quantité, il était d’origine animale. C’était le fameux “PARCHEMIN“. Un parchemin était fait à partir d’une peau animale traitée (mouton, chèvre…) car le PAPYRUS était un monopole égyptien. Le parchemin est utilisé du 2è au 9è siècle au proche-orient et durant tout le Moyen-Âge en Occident. Il faut dire qu’à l’époque le support écrit était manuscrit. On pouvait alors rencontrer trois types de documents.

Le ROTULUS, qui est un document d’une seule feuille qui se roule verticalement, sur lequel on écrit tout à la suite de haut en bas. C’est donc une feuille en format à la française.
Le VOLUMEN, qui désigne aussi une seule feuille mais qui se déroule à l’horizontal, sur laquelle on écrit par blocs de texte qui se suivent à l’orizontale.
Le CODEX, c’est la première forme du livre, par conséquent il est composé de plusieurs pages.

Voilà de quoi alimenter les discussions entre le photocopieur et la machine à café !

La durée de vie de vos messages…. sur les réseaux sociaux !

Dans la culture de l’instantanée, de l’immédiateté, les canaux d’expressions que sont les réseaux sociaux en ligne il faut comprendre comment on peut gérer leurs synchronicités.

Qu’elle est la durée de vie d’un message diffusé via twitter ou facebook ?
Il faut envisager deux dimensions à cela. La première est que votre message sera principalement vu durant une période variant de 2 à 24h lorsque les personnes qui vous suivent consulteront leur “timeline”. La seconde est qu’il pourra être consultatble durant des années. Effectivement, notamment sur facebook, votre information est archivée ce qui peut donner l’occasion d’une consultation de votr message qui devient donc “un souvenir partagé”.

Quand faut-il publier un message sur un réseau social ?
On sait que le média radio est puissant sur les horaires du matin, les horaires de déplacement etc… On peut donc se poser la même question à propos des réseaux sociaux. la tendance serait de dire que les meilleurs moments sont liés aux pics de connexion des ordinateurs au net. On peut donc imaginer les 3 plages suivantes comme performantes :
– le 7h30 à 9h30,
– le 12h15 à 13h45,
– le 20h45-22h15.
Sans oublier que la synchronicité est à envisager dans un contexte mondial. Si vos Suiveurs sont en France, aux USA ou en Inde il faut prévoir le décalage horaires…

Est-ce que le contenu influe sur la durée de vie ?
Clairement oui. Pour l’après-midi et le soir n’hésitez pas à diffuser des messages avec photos et vidéos. Pour le matin faites surtout des messages textes, super court. Ensuite votre message pourra faire le tour de la pla-net grâce aux re-twitters et likers..mais pour cela il faut un message original qui soit impactant !

@bientôt

Petits points de typographie n°5

Cinquième rendez-vous autour de la typographie et de la ponctuation, quelques précisions pour éviter des erreurs courantes.

> Point n° 5 : quelques erreurs courantes !

La notation de certaines abréviations ou même simplement de chiffres est parfois sources de confusion.

  • Voici les bonnes abréviations pour les civilités ou titres :

– Mlle pour Mademoiselle et Mlles au pluriel (Mesdemoiselles)
– Mme pour Madame et Mmes au pluriel (Mesdames)
– M. pour Monsieur (et non Mr qui doit être utilisé pour mister!) et MM. pour Messieurs
– Mgr pour monseigneur
– Ste pour Sainte
– Me pour maître
– Dr pour docteur et Drs au pluriel

 

En matière d’abréviation il y a aussi les unités de mesures ainsi que les chiffres qui accompagnent…

Il faut laisser un espace entre le nombre et l’unité de mesure, ainsi qu’entre les groupe de 3 chiffres (à partir de la virgule ou de la droite) :
– 2,5 cm
– 2 004 250,80 €
– 19,6 %
– Une photo prise avec une durée d’exposition de 1/2500 s
– Une carte au 1/25 000

Ce qui nous conduit aux abréviation d’unité (pour lesquelles il ne faut jamais ajouter le “s” en signe de pluriel car dans ce cas vous ajoutez une unité supplémentaire de seconde). Attention il faut bien respecter la casse (majuscule ou minuscule car le sens peut varier !)
– A = ampère
– a = are
– ca = centiare(s)
– cg = centigramme(s)
– ch = cheval-vapeur
– cl = centilitre
– cm = centimètre
– D angle droit
– dal = décalitre(s)
– dam = décamètre(s)
– dB = décibel(s)
– g = gramme
– gr = grade (attention souvent mis pour gramme!)
– h = heure
– ha = hectare
– hg = hectogramme(s)
– hl = hectolitre
– hm = hectomètre(s)
– j = jour(s) (attention ne pas écrire JRs qui exprimerait Joule Rankine seconde … soit un beau mélange de valeur électrique, de température et de durée!)
– kg = kilogramme(s)
– km = kilomètre(s) (attention ne pas écrire kms pour un pluriel cf plus haut)
– kW = kilowatt(s)
– kWh = kilowatt(s)-heure
– l = litre
– m = mètre
– M = million
– m2 = mètre carré
– m3 = mètre cube
– mbar = millibar(s)
– Md = milliard(s)
– ml = millilitre(s)
– mm = millimètre
– mn = minute (temps)
– m.s-1 = mètre(s) par seconde
– s = seconde (temps)
– st = stère
– t = tonne
– V = volt
– W = watt
– ° =degré
– ‘ = minute
– ”= seconde

Pour la mise en page, nous sommes aussi confronté à la coupure de mots en fin de ligne, ce que l’on appelle les césures…

La césure d’un mot se signale en utilisant un tiret.
Les mots simples sont coupés syllabe par syllabe (chai-se, créa-tion). On privilégie la cohérence d’un groupe de consonnes et de voyelles qui se prononce d’une seule émission de voix, ce qui fluidifiera la compréhension.
Pour les mots long ou disons complexes, il est possible de prendre en compte l’étymologie.  On pourra par exemple faire la césure suivante épi-zooties car il vient du préfixe épi- du grec zootes (nature animale) et du suffixe -ie.

Dans la mesure du possible, il est préférable d’éviter de couper :
– le dernier mot d’une page de droite,
– les acronymes,
– les chiffres (ou de les isoler),
ou encore d’effectuer une césure isolant une seule lettre, faire une coupure sur plus de deux lignes successives (dans le cadre de colonne très peu large qui provoquerait sur un mot long une répartition sur 3 ou 4  lignes),

Les coupures ne se font jamais sur :
– les abréviations et les titres,
– les initiales des prénoms, les titres, civilités et les particules,
– les nombres décimaux.

You think English is a crazy langage ?

La petite chronique d’humour : paradoxes et idiomes amusants…

do you speak english ?

Let’s face it – English is a crazy language.

There is no egg in eggplant, no ham in hamburger, neither apple or pine in pineapple. English muffins weren’t invented in England or French fries in France.

We take English for granted, but if we explore its paradoxes, we find that quicksand can work slowly and boxing rings are square and guinea pig is neither from Guinea nor is it a pig.

And why is that writers write but fingers don’t fing, grocers don’t groce and hammers don’t ham ? If the plural of tooth is teeth, why isn’t the plural of booth, beeth ?, one goose, two geese ? one index, two indices ? If teachers taught, why didn’t preachers praught ?

When pronunciation make sense…

  • we polish the Polish furniture
  • The soldier decided to desert his dessert in the desert.
  • I did not object to the object
  • The farm was used to produce produce
  • The bandage was wound around the wound
  • The insurance was invalid for the invalid
  • A bass was painted on the head of the bass drum
  • I had to subject the subject to a series of tests
  • The wind was too strong to wind the sail
  • They were too close to the door to close it

When translation is impossible word by word…

To hit the ceiling (péter les plombs)

To carry a torch for someone (avoir un faible pour quelqu’un)

To get under the collar (se mettre en rogne)

To get on like a house on fire (s’entendre à merveille)

To hit rock bottom (toucher le fond)

To go off at the deep end (piquer une crise), but also to go ballistic or to blow one’s top

To have a blast (s’éclater)

 

You think English is easy ? probably no more  than French ! English was invented by people, not computers and it reflects the creativity of the human race, which, of course, is not a race at all That is why, when the stars are out, they are visible, but when the lights are out they are invisible

Petits points de typographie n° 4

Quatrième rendez-vous autour de la typographie et de la ponctuation, quelques précisions sur les tirets.

> Point n° 4 : les tirets de l’union !

Avez vous remarqué combien de style de tirets on peut rencontrer dans un texte ?

Généralement on considère 4 types de tirets :

– le tiret court du trait d’union et des mots composés,
– le tiret court de coupure (de mot en fin de ligne),
– le tiret moyen (en incise ou bien en début de ligne pour les listes),
– le tiret long (en début de ligne pour les dialogues).

Quelques exemples :

  • C’est-à-dire que dans cette photo on peut voir un arc-en-ciel magni-
    fique qui traverse
  • Vous trouverez ici la liste des articles pour le salon :
    – un carton de 400 brochures et 700 dépliants,
    – trois présentoir de documentation,
    – un kit écran plasma avec ordinateur multimédia,
    – …
  • Le nouveau système informatique – en cloud computing – a été déployé la semaine dernière.
  • Conversation extraite de la  formation durant les ateliers de simulation
    — Bonjour, je peux vous demander quelques instants d’attention Monsieur ?

    — Cela dépend, c’est à quel sujet ?
    — Voilà, je m’appelle Dominique Dupont et je souhaiterai vous faire bénéficier…

Comme vous pouvez le constater, même votre navigateur internet vous permet de différencier ces tirets !
Alors pensez y lorsque que vous composez un texte.